Autour d’Elizabeth Reian Bennett et le shakuhachi
Le shakuhachi peut produire une variété de tons et d’effets produits par le souffle, amenant à le décrire comme l’expression de l’âme humaine. Un mouvement de lèvres le plus infime module le son. Chaque phrase dépend de la longueur: les exhalations amples de souffle et les pauses pour les recréer dessinent une atmosphère au delà du moment, au delà de la reconnaissance. Les moines bouddhistes le jouaient auparavant pour aider à la concentration en se laissant porter par les longues phrases musicales. Ils appellaient le shakuhachi ‘le pont qui mène a l’extérieur du monde’.
Elizabeth Reian Bennett fait partie d'une poignée d’artistes étrangers formés au Japon qui jouent et enseignent aux États-Unis. Elle est la première femme américaine consacrée grand maitre du Shakuhachi. Étudiante d’Aoki Reibo, un des plus célèbres maitres du shakuhachi au Japon, et Trésor National Vivant. Reian Bennett s’est produite aux États-Unis et dans d’autres pays du monde, et bien sur a Tokyo, ou elle se rend régulièrement pour des concerts.
Son CD Song of the True Hand (Chant de la main authentique) a été nommé l'album instrumental de 2006 par Jon Sobel a Blogcritics Magazine: “…(son enregistrement) exemplifie la façon dont une seule personne peut être capable, sans parler un mot, de conjurer l’esprit humain de l’air du temps.” Reian Bennett donne des cours privés dans les environs de Boston, et enseigne a l'université de Tufts dans le programme de la musique mondiale. Son CD prochain est une série de compositions écrites pour elle par John McDonald, compositeur, professeur et chef du département de musique a université de Tufts.
Voir :
www.elizabethreianbennett.wordpress.com
www.cdbaby.com/cd/erbennett